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mercredi 13 avril 2011

Procès de Luis posada Cariles

Luis Posada Carriles, 82 ans, a le visage grêlé des grands baroudeurs. Lundi, il s'est présenté en costume marron devant le tribunal d'El Paso, au Texas. A l'extérieur, deux groupes très différents de manifestants l'attendent. Le Miami Herald les décrit. D'un côté des anti-communistes militants, un drapeau US à la main. Ils sont venus de Floride pour le soutenir. Ils le considèrent comme un "héros", parce qu'il a essayé de tuer Fidel Castro…

De l'autre côté, se trouvent des représentants de Cuba et du Venezuela, qui montrent les photos des "victimes" de Posada. Pour eux c'est un "terroriste", un agent "à la solde de la CIA" qui a beaucoup de sang sur les mains.

- Concrètement, que lui reproche la justice américaine, pourquoi est-il inculpé aux Etats-Unis ?

Luis Posada, qui est né à Cuba, est jugé pour avoir enfreint les lois américaines sur l'immigration. En 2005, il a franchi illégalement la frontière et il est accusé d'avoir menti aux agents qui l'interrogeaient. Il a été remis en liberté deux ans plus tard, et depuis il vit à Miami, où il est considéré comme le "parrain" des anticastristes les plus extrémistes.

L'hebdomadaire de la gauche américaine, The Nation, note que c'est un des procès "les plus bizarres et les moins scrupuleux" de la justice moderne. Il n'est poursuivi "que pour fraude et parjure" alors que son CV est impressionnant. Posada a participé en 1961 au débarquement de la Baie des Cochons pour renverser le régime castriste. Des documents, déclassifiés pour ce procès, attestent de sa longue carrière à la CIA, notamment comme chef d'agence à Caracas.

En 1976, la Havane affirme que c'est lui le "cerveau" de l'attentat contre un avion cubain qui a fait 73 morts. Emprisonné au Venezuela, il s'échappe.

Il est de nouveau mis en cause quand des bombes explosent dans des hôtels à Cuba en 1997. Un touriste italien est tué. Posada reconnaît alors dans le New York Times que ça a mal tourné, mais qu'il "dort comme un bébé". Il se vante aussi d'avoir, à plusieurs reprises, essayé d'assassiner Fidel Castro.

- On comprend mieux qu'il soit devenu l'une des bêtes noires du régime castriste, et la frustration de ceux qui ont eu à en souffrir.

"C'est comme si on arrêtait Ben Laden parce qu'il n'a pas de visa pour entrer au Pakistan", protestent les Cubains et les Vénézuéliens. Même si la comparaison a ses limites, les Cubains sont outrés par le contraste entre la clémence pour Posada et la façon dont sont traités cinq de leurs agents, condamnés à de lourdes peines. Le gouvernement cubain, rappelle le journal du parti, Granma, a fourni 6.500 documents et trois témoignages officiels pour prouver sa culpabilité. Mais la justice américaine se demande si elle doit "faire confiance" à des documents venus de Cuba.

The Nation souligne combien le gouvernement américain, avec ce terrorisme à deux vitesses, héritage empoisonné de George Bush, est en porte à faux dans cette histoire.

Roseanne Nenninger, qui a perdu un membre de sa famille dans l'explosion de l'avion, et Livio Di Celmo, le frère de l'Italien tué à Cuba en 97, se disent "indignés" de voir que Luis Posada est jugé seulement "comme un menteur, pas comme un assassin".

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