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mercredi 28 septembre 2011

Kleb Jose Marti et les medecins Cubains se donnent la main pour former

Ce mercredi 28 septembre 2011,comme c'etait convenu, le KLEB JOSE MARTI et les Medecins Cubains se donnaient rendez vous a 9h AM au local de l'institut Univers Classique du Cap haitien,sis a la rue 16A en vue 'dun seminaire de formation en sante communautaire.Il etait 8h50 quand les medecins Cubains arrivaient pour la formation,deja 56 participants,membres du Kleb jose marti au niveau des departements du Nord et Nord-est etaient deja sur place,cependant il etait convenu que 20 personnes devaient assister au seminaire. Ils etaient trois du cote Cubain tels: la chef de la brigade Cubaine Dra Yanexi,son futur remplacant Dr Cesar et un expert accomplissant sa deuxieme mission internationale Dr Jorge. Du cote haitien, Amos santana,l'un des interpretes du Club, Nicolas Ronel et Aristil Roseline,respectivement president et secretaire du Club ont rendu possible la tenue de cette activite humanitaire. Au cours du seminaire,ont ete developpes les caracterististiques de quatre maladies retrouvees en Haiti et qui y sont endemiques Telles: La malaria,La dengue,ces deux causees par des vecteurs tandis que la typhoide et le cholera,ces dernieres ne sont causees que par des bacteries.L'Ambiance etait a son comble et la sensation tant de la transmission et la reception du savoir etait au rendez vous.En reconnaissance de ce bienfait de la part des experts Cubains, des Cartes de remerciement ont ete achetees et remises aux formateurs Cubains et signees par le comite du Club de solidarite avec Cuba au cap haitien Jose marti.Le seminaire se terminait avec la derniere strophe de la Dessalinienne. Pour le drapeau pour la patrie,mourir est beau,mourir est beau...........Vive la cooperation Cubano haitienne! Vive l'Education et le Club Jose Marti!

mardi 27 septembre 2011

Reflexions de Fidel

Je fais une pause dans les tâches qui occupent tout mon temps ces jours-ci pour dire quelques mots au sujet de la soixante-sixième session de l’Assemblée générale des Nations Unies qui offre une occasion singulière à la science politique.
Cette réunion annuelle demande un gros effort et constitue une dure épreuve pour ceux qui occupent les plus hautes responsabilités politiques dans bien des pays. Quant aux amateurs de cet art, qui ne sont pas peu nombreux dans la mesure où il touche vitalement tout le monde, il leur est difficile d’échapper à la tentation d’observer ce spectacle interminable, quoiqu’instructif.
Il existe tout d’abord une foule de thème épineux et de conflits d’intérêts. Un grand nombre de participants doivent prendre position au sujet de faits qui constituent des violations de principes flagrantes. Ainsi, quelle position adopter devant les massacres de l’OTAN en Libye ? Quel gouvernement souhaite-t-il vraiment laisser un témoignage qu’il a appuyé le crime monstrueux des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN dont les avions dernier cri, avec ou sans pilote, ont réalisé plus de vingt mille missions d’attaque contre un petit État du Tiers-monde d’à peine six millions d’habitants, alléguant des mêmes prétextes qu’ils ont avancés hier pour attaquer ou envahir la Serbie, l’Afghanistan, l’Iraq, et qu’ils avancent aujourd’hui pour menacer de le faire contre la Syrie ou n’importe quel autre pays du monde ?
Or, n’est-ce donc pas le gouvernement de l’État hôte de l’ONU qui a réalisé la boucherie du Vietnam, du Laos et du Cambodge, l’attaque mercenaire de la baie des Cochons à Cuba, l’invasion de Saint-Domingue, la « sale guerre » au Nicaragua, l’occupation de la Grenade, l’attaque du Panama et le massacre de ses habitants d’El Chorrillo ? Qui donc a fomenté les coups d’États militaires et les tueries au Chili, en Argentine et en Uruguay, qui se sont soldés par des dizaines de milliers de morts et de disparus ? Je ne parle pas de faits survenus voilà cinq cents ans quand les Espagnols inaugurèrent le génocide en Amérique ou voilà deux cents ans, quand les Yankees exterminaient les Indiens aux États-Unis ou esclavageaient les Africains, bien que, selon la Déclaration de Philadelphie, « tous les hommes naissent libres et égaux » ; non, je parle de faits survenus ces dernières décennies et survenant aujourd’hui même.
On ne saurait manquer de rappeler et d’évoquer ces faits face à un événement aussi important et aussi marquant que cette session de l’Organisation des Nations Unies qui met à l’épreuve la fermeté politique et la morale des gouvernements.
Beaucoup y représentent des pays petits et pauvres qui ont besoin de l’appui et de la coopération internationale, de la technologie, des marchés et des crédits que les puissances capitalistes développées ont manipulés à leur guise.
Malgré le monopole que les médias exercent d’une manière éhontée et les méthodes fascistes auxquelles recourent les États-Unis et leurs alliés pour berner et duper l’opinion mondiale, la résistance des peuples se durcit, et l’on peut le constater dans les débats en cours aux Nations Unies.
De nombreux dirigeants du Tiers-monde ont, malgré les obstacles et les contradictions susmentionnés, exposé leurs idées avec courage. Ainsi, on ne perçoit plus dans les voix des gouvernements latino-américains et caribéens le honteux accent lèche-bottes, manière OEA, qui caractérisait les prises de position des chefs d’État ces dernières décennies. Deux d’entre eux se sont adressés à l’Assemblée générale, et tous deux, le président bolivarien Hugo Chávez, sang-mêlé des races qui forme le peuple vénézuélien, et Evo Morales, de la pure lignée millénaire des indigènes, ont présenté leurs vues à cette session, le premier à travers un message, le second en direct pour répondre au discours du président yankee.
La chaîne Telesur a transmis les trois prises de position, ce qui a permis de connaître, dès mardi soir, 20 septembre, le message du président Chávez que Walter Martínez a lu à son programme Dossier. Obama, lui, a pris la parole mercredi matin, en tant que chef d’État du pays hôte de l’ONU, et Evo Morales l’a fait ce même jour en début d’après-midi. Pour faire court, je reprendrai les paragraphes essentiels de chaque texte.
Chávez n’a pas pu assister personnellement au sommet des Nations Unies, parce que douze années de lutte inlassable, sans un jour de repos, ont menacé sa santé et mis sa vie en danger et qu’il se bat aujourd’hui avec courage pour se rétablir pleinement. Mais il ne pouvait pas ne pas aborder le point le plus épineux de cette session historique dans son message courageux que je reproduis presque intégralement :
Je m’adresse à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies […] pour ratifier aujourd’hui et en ce lieu l’appui total du Venezuela à la reconnaissance de l’État de Palestine, au droit de la Palestine de se convertir en un État libre, souverain et indépendant. Il s’agit là d’un acte de justice historique envers un peuple qui porte en soi depuis toujours toute la douleur et toute la souffrance du monde,
Le grand philosophe français Gilles Deleuze a dit, empruntant l’accent de la vérité […] : « La cause palestinienne est avant tout l’ensemble des injustices que ce peuple a souffert et continue de souffrir. » Il est aussi – oserai-je ajouter – une volonté de résistance permanente et irrépressible qui est d’ores et déjà inscrite dans la mémoire héroïque de la condition humaine. […] Mahmoud Darwish, cette voix infinie de la Palestine possible, nous parle depuis le sentiment et la conscience de cet amour :

Qu’avons-nous besoin du souvenir
Le Carmel est en nous
Et sur nos paupières pousse l’herbe de Galilée
Ne dis pas : Que ne courrions-nous pas comme un fleuve pour le rejoindre
Nous sommes dans la chair de notre pays
Il est en nous
Contre ceux qui soutiennent à tort que ce que le peuple palestinien a souffert n’est pas un génocide, Deleuze soutient avec une lucidité implacable : « D’un bout à l’autre, il s’agira de faire comme si le peuple palestinien, non seulement ne devait plus être, mais n’avait jamais été. » C’est là - comment dire ? – le degré zéro du génocide : décréter qu’un peuple n’existe pas ; lui nier le droit à l’existence.
[…] Aussi la solution du conflit du Moyen-Orient passe-t-elle forcément par la justice à rendre au peuple palestinien : telle est la seule voie si l’on veut conquérir la paix.
L’on souffre et l’on s’indigne de constater que ceux qui ont subi l’un des pires génocides de l'Histoire se sont convertis en bourreaux du peuple palestinien ; l’on souffre et l’on s’indigne de constater que le legs de l’Holocauste est la Nakba. Et l’on s’indigne tout court de constater que le sionisme continue de recourir au chantage de l’antisémitisme contre ceux qui s’opposent à ses sévices et à ses crimes. Israël a instrumentalisé et instrumentalise d’une façon éhontée et vile la mémoire des victimes. Et il le fait pour pouvoir agir en toute impunité contre la Palestine. Il n’est pas oiseux, soit dit en passant, de rappeler que l’antisémitisme est une plaie occidentale, européenne, dont les Arabes ne sont pas partie prenante. N’oublions pas en plus que c’est le peuple sémite palestinien qui souffre de l’épuration ethnique pratiquée par l’État colonialiste israélien.
Qu’on me comprenne bien : autre chose est refuser l’antisémitisme, autre chose, et très différente, d’accepter passivement que la barbarie sioniste impose au peuple palestinien un régime d’apartheid. D’un point de vue éthique, quiconque refuse le premier doit condamner le second.
…le sionisme, comme vision du monde, est foncièrement raciste. Les affirmations de Golda Meir en sont, dans le cynisme atterrant, la preuve criante : « Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre ! Ce qu’on appelle les Palestiniens n’existe pas. Ce n’est pas comme on pensait : qu’il existait un peuple dit palestinien, qui se considère lui-même palestinien, et qu’à notre arrivée nous avons expulsé et auquel nous avons enlevé son pays. Non, ils n’existaient pas. »
[…]
Lisez et relisez donc ce document qui est passé à l’Histoire comme la Déclaration de Balfour de 1917 : le gouvernement britannique s’arrogeait la faculté de promettre aux juifs un foyer national en Palestine, méconnaissant délibérément la présence de ses habitants et leur volonté. Et rappelons que chrétiens et musulmans ont vécu en paix, des siècles durant, en Terre sainte jusqu’à ce que le sionisme ait entrepris de la revendiquer comme sa propriété entière et exclusive.
Rappelons encore [..] qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le peuple palestinien verrait sa tragédie empirer par son expulsion à la fois de son territoire et de l’Histoire. La résolution 181 des Nations Unies – ignominieuse et illégale – recommanda en 1947 la partition de la Palestine en un État juif, en un État arabe et en une zone sous contrôle international (Jérusalem et Bethléem), concédant ainsi […] 56 p. 100 du territoire au sionisme pour qu’il y constitue son État. Cette Résolution violait de fait le droit international et bafouait d’une manière flagrante la volonté des grandes majorités arabes : le droit des peuples à l’autodétermination devenait lettre morte.
[…]
…contrairement à ce qu’Israël et les États-Unis prétendent faire accroire au monde à travers les transnationales de la communication, ce qu’il est arrivé et ce qu’il continue d’arriver en Palestine n’est pas – disons-le avec Saïd – un conflit religieux : c’est un conflit politique marqué au sceau du colonialisme et de l’impérialisme ; ce n’est pas un conflit millénaire : c’est un conflit contemporain ; ce n’est pas un conflit qui est né au Moyen-Orient : c’est un conflit qui est né en Europe.
Quel était et quel est encore le nœud du conflit ? Le fait qu’on privilégie dans les discussions et les analyses la sécurité d’Israël, jamais celle de la Palestine. L’histoire récente le corrobore : il suffit de rappeler la nouvelle équipée génocidaire déclenchée à Gaza par Israël à travers l’opération Plomb fondu.
On ne saurait ramener la sécurité de la Palestine à la simple reconnaissance d’un gouvernement autonome et d’un contrôle policier limités dans ses « enclaves » de la Rive Ouest du Jourdain et de la bande de Gaza, tout en ignorant non seulement la création de l’État palestinien dans les frontières antérieures à 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, les droits de ses nationaux et le droit de son peuple à l’autodétermination, mais encore le droit à la compensation et le droit au retour de la moitié de la population palestinienne dispersée dans le monde entier, aux termes de la Résolution 194.
Il est incroyable qu’un pays, Israël, qui doit son existence à une résolution de l’Assemblée générale puisse mépriser à ce point les résolutions émanant des Nations Unies ! Voilà ce que dénonçait le père Miguel D’Escoto quand il réclamait la fin du massacre de la population de Gaza fin 2008 et début 2009.
[…]
On ne saurait ignorer la crise des Nations Unies. J’ai soutenu en 2005, devant cette même Assemblée générale, que le modèle des Nations Unies périclitait. Le fait que le débat sur la question de Palestine ait été ajourné et qu’on soit en train de le saboter ouvertement en est une nouvelle confirmation.
Washington ne cesse de répéter depuis plusieurs jours qu’il opposera son veto, au Conseil de sécurité, à ce qui sera une résolution majoritaire de l’Assemblée générale : à la reconnaissance de la Palestine comme membre de plein droit de l’ONU. Nous avons d’ores et déjà déploré, aux côtés des nations sœurs qui constituent l’Alliance bolivarienne des peuples de Notre Amérique (ALBA), dans la Déclaration de reconnaissance de l’État de Palestine, qu’une aspiration si juste soit bloquée par ce biais. L’Empire, nous le savons tous, prétend dans ce cas comme dans d’autres imposer un deux-poids-deux-mesures dans l’arène internationale : c’est là la double morale yankee qui, tout en violant le droit international en Libye, permet à Israël de faire ce qu’il lui chante, devenant ainsi le principal complice du génocide que la barbarie sioniste commet contre les Palestiniens. Je rappelle une phrase de Saïd qui met bien le doigt sur la plaie : compte tenu des intérêts d’Israël aux États-Unis, la politique de ce pays au Moyen-Orient est donc israélocentriste.
Je voudrais conclure en faisant entendre la voix de Mahmoud Darwish dans un poème mémorable Sur cette terre :
Il y a sur cette terre ce qui mérite de vivre
Il y a sur cette terre,
Le commencement des commencements,
La fin des fins.
On l’appelait Palestine et on l’appelle désormais Palestine.
Madame, je mérite, parce que vous êtes ma dame,
Je mérite de vivre.

Elle continuera de s’appeler la Palestine. La Palestine vivra et vaincra ! Vive la Palestine libre, souveraine et indépendante !
Hugo Chávez Frías
Président de la République bolivarienne du Venezuela

Quand la session s’est ouverte le lendemain matin, ses mots étaient gravés dans le cœur et l’esprit des délégués réunis.
Le dirigeant bolivarien n’est pas un ennemi du peuple juif. Fort de sa sensibilité si particulière, il hait profondément le crime brutal que les nazis ont commis contre des enfants, des femmes et des hommes, jeunes ou vieux, dans les camps de concentration où – faut-il le rappeler, bien que personne ne le mentionne ? – les gitans ont été victimes de crimes atroces et d’une tentative d’extermination, et où des centaines de milliers de Russes ont aussi péri en tant que race inférieure selon les conceptions raciales nazies.
De retour dans son pays en provenance de Cuba, le jeudi 22 septembre au soir, il s’est référé, indigné, au discours prononcé par Barack Obama aux Nations Unies. Je l’ai rarement entendu parler avec un tel désenchantement d’un dirigeant qu’il traitait jusque-là avec un certain respect en tant que victime de la propre histoire de discrimination raciale aux États-Unis, dont il conservait un souvenir respectueux découlant de leurs échanges au Sommet de Trinité-et-Tobago, mais qu’il n’aurait jamais cru capable d’agir comme un George W. Bush :
« Hier, nous avons écouté une série de discours, et avant-hier aussi, aux Nations Unies, des discours précis comme celui de la président Dilma Rousseff, des discours d’une grande charge morale comme celui du président Evo Morales, mais aussi un discours, celui du président Obama, qu’on pourrait qualifier de monument au cynisme. Oui, un cynisme, peint sur son propre visage qui était d’ailleurs tout un poème ! Obama lançant un appel à la paix, vous imaginez un peu ? Au nom de quelle morale ? Oui, un monument historique au cynisme, ce discours du président Obama.
« On a aussi entendu des discours précis, ouvrant des voies : celui du président Lugo, celui de la présidente argentine, fixant des positions courageuses face au monde. »
Une fois la session inaugurée à New York, mercredi 21 septembre au matin, par le discours de la présidente brésilienne, le président étasunien est monté à la tribune et a pris la parole :
Depuis presque sept décennies, quand bien même les Nations Unies ont contribué à empêcher une troisième guerre mondiale, nous vivons encore dans un monde balafré par les conflits et tourmenté par la pauvreté. Quand bien même nous proclamons notre amour de la paix et notre haine de la guerre, le monde reste en proie à des troubles qui nous mettent tous en danger.
Je serais curieux de savoir à quel moment, selon Obama, l’ONU a empêché une troisième guerre mondiale !
Je suis entré en fonction alors que les États-Unis livraient deux guerres. Qui plus est, les extrémistes violents qui nous ont fait entrer en guerre en premier lieu – Oussama ben Laden et son organisation Al-Qaeda – avaient toujours les coudées franches. Aujourd’hui, nous avons fixé un nouveau cap.
Les opérations militaires des USA en Iraq vont prendre fin d’ici à la fin de l’année. Nous allons avoir des relations normales avec un pays souverain, membre de la communauté des nations. Ce partenariat égal se renforcera grâce à notre soutien à l’Iraq, à son gouvernement et à ses forces de sécurité, à son peuple et à ses aspirations.
De quel pays parle vraiment Obama?
Tout en mettant fin à la guerre en Iraq, les États-Unis et nos partenaires de la coalition ont commencé une transition en Afghanistan. D’ici à 2014, un gouvernement afghan et des forces de sécurité toujours plus capables entreprendront d’assumer la responsabilité de l’avenir du pays. Et à mesure qu’ils le feront, nous retirerons nos forces tout en construisant un partenariat durable avec le peuple afghan.
Nul ne doute, donc, que la marée de la guerre est en train de refluer.
Quand je suis entré en fonction, à peu près 180 000 Étasuniens servaient en Afghanistan et en Iraq. D’ici la fin de l’année, leur quantité aura diminué de moitié et continuera de diminuer. Ceci est capital pour la souveraineté de l’Iraq et de l’Afghanistan, et tout aussi essentiel pour le renforcement des USA dans la mesure où nous édifions notre nation chez nous.
De plus, nous allons finir ces guerres en position de force. Voilà dix ans, il y avait une plaie béante ouverte et des amas d’acier tordus, un cœur brisé au centre de cette ville-ci. La nouvelle tour qui se dresse au Grounds Zéro symbolise la renaissance de New York, tandis qu’Al Qaeda est soumis aujourd’hui à plus de pressions que jamais, que son leadership s’est dégradé, et qu’Oussama ben Laden, quelqu’un qui a tué de milliers de personnes dans des dizaines de pays, ne mettra plus jamais la paix du monde en péril.
De qui Ben Laden a-t-il été l’allié ? Qui donc l’a entraîné et armé pour combattre les Soviétiques en Afghanistan ? Pas les socialistes ni les révolutionnaires, en tout cas, nulle part au monde !
Eh bien, oui, cette décennie a été difficile. Mais nous sommes aujourd’hui au carrefour de l’Histoire, et nous avons l’occasion de nous acheminer décisivement vers la paix. Mais, pour ce faire, nous devons en revenir à la sagesse de ceux qui ont créé cette institution. La Charte des Nations Unies nous appelle à « joindre nos forces pour maintenir la paix et la sécurité internationales ». […]
Qui donc a des bases militaires partout dans le monde? Qui donc est le plus gros exportateur d’armes ? Qui donc possède des centaines de satellites espions ? Qui donc investit plus d’un billion de dollars par an en dépenses militaires ?
[…] Cette année a été une époque de transformation extraordinaire. Toujours plus de nations ont progressé pour maintenir la paix et la sécurité internationales. Toujours plus d’individus réclament le droit universel de vivre dans la liberté et la dignité.
Il a cité les cas du Soudan du Sud et de la Côte-d’Ivoire. Sans dire, bien entendu, que, dans le premier, les transnationales yankees se sont précipitées sur les réserves pétrolière de ce nouvel État dont le président a dit à l’Assemblée générale même des Nations Unies qu’il s’agissait d’une ressource précieuse, mais épuisable, et a proposé de l’utiliser d’une manière rationnelle et optimale.
Dans le cas de la Côte-d’Ivoire, Obama n’a pas dit non plus que la paix y a été instaurée avec l’appui des soldats colonialistes d’un membre éminent de la belliqueuse OTAN qui vient de larguer des milliers de bombes sur la Libye.
Obama a mentionné ensuite la Tunisie, attribuant aux États-Unis le mérite du mouvement populaire qui y a renversé un gouvernement allié de l’impérialisme.
Plus étonnant encore : Obama prétend ignorer que les États-Unis ont été les responsables de l’installation en Égypte d’un gouvernement tyrannique et corrompu, celui d’Hosni Moubarak, qui, bafouant les principes de Nasser, s’allia à l’impérialisme, vola à son pays des dizaines de milliards et asservit ce peuple courageux.
Voilà un an, l’Égypte avait connu le même président depuis presque trente ans. Mais, pendant dix-huit jours, les yeux du monde ont été tournés vers la place Taghir où des Égyptiens de tous les horizons – hommes et femmes, jeunes et vieux, musulmans et chrétiens – réclamaient leurs droits universels. Nous avons vu dans ces manifestants la force morale de la non-violence qui a illuminé le monde, de la Nouvelle-Delhi à Varsovie, de Selma à l’Afrique du Sud, et nous avons su que le changement était arrivé en Égypte et dans le monde arabe.
[…] Face aux balles et aux bombes, le peuple libyen a refusé jour après jour de renoncer à cette liberté. Et quand il a été menacé par ce genre d’atrocités massives qui a si souvent sévi au siècle dernier, les Nations Unies ont fait la fête à leur Charte, le Conseil de sécurité a autorisé toutes les mesures requises pour éviter un massacre, la Ligue arabe a réclamé cet effort, des nations arabes ont rejoint la coalition conduite par l’OTAN qui a barré la route aux forces de Kadhafi.
[..] Hier, les dirigeants de la nouvelle Libye ont pris place ici, parmi nous, de plein droit, et cette semaine les États-Unis rouvrent leur ambassade à Tripoli.
Voici comment la communauté internationale est censée fonctionner : des nations qui s’unissent au nom de la paix et de la sécurité ; des individus qui réclament leurs droits. Maintenant, nous avons tous la responsabilité d’appuyer la nouvelle Libye, le nouveau gouvernement libyen qui doit relever le défi de transformer ce moment de promesse en une paix juste et durable pour tous les Libyens.
Oui, cette année a été remarquable. Le régime de Kadhafi est terminé. Gbagbo, ben Ali, Moubarak ne sont plus au pouvoir. Oussama ben Laden est parti, et l’idée que le changement ne peut arriver que par la violence a été ensevelie avec lui.
Quelle façon euphémique de liquider la question Ben Laden ! Quelles qu’aient été les responsabilités de cet ancien allié, il a été exécuté d’une balle en plein visage devant sa femme et ses enfants, puis lancé en mer depuis un porte-avions, en violation des mœurs et des traditions religieuses de plus d’un milliard de croyants et des principes juridiques élémentaires fixés dans tous les systèmes pénaux. De telles méthodes ne conduisent pas à la paix et n’y conduiront jamais !
Il a affirmé aussitôt après :
Quelque chose se passe dans notre monde. Ce n’est pas parce que les choses se sont déroulées d’une certaine façon par le passé qu’elles se dérouleront de la même manière à l’avenir. La dalle humiliante de la corruption et de la tyrannie est en train de se soulever. Les dictateurs sont mis en demeure. La technologie met le pouvoir aux mains du peuple. Les jeunes refusent fortement la dictature et rejettent le mensonge selon lequel des races, des peuples, des religions, des ethnies ne désirent pas la démocratie. La promesse écrite sur le papier : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits », est toujours plus à portée de la main.
[…] L’aune de notre succès est si les gens peuvent vivre dans une liberté, une dignité et une sécurité durables. Et les Nations Unies et leurs États membres doivent jouer leur rôle pour soutenir ces aspirations essentielles. Et nous avons encore du pain sur la planche.
Puis Obama s’en est pris à un autre pays musulman où, on le sait, ses services secrets et ceux d’Israël assassinent systématiquement les meilleurs scientifiques en matière de technologie militaire.
Il a, aussitôt après, menacer la Syrie où l’agressivité yankee peut conduire à un massacre encore plus épouvantable qu’en Libye :
[…] Des hommes, des femmes et des enfants ont été et torturés, emprisonnés et tués par le régime syrien. Des milliers ont été assassinés, dont beaucoup durant la période sainte du Ramadan. Des milliers d’autres ont fui à travers la frontière. Le peuple syrien a fait preuve de dignité et de courage dans sa quête de la justice, protestant pacifiquement, s’asseyant en silence dans les rues, mourant pour les mêmes valeurs que cette institution-ci est censée défendre. Et la question pour nous est claire : allons-nous appuyer le peuple syrien ou allons-nous appuyer ses oppresseurs ?
L’ONU a déjà appliqué de dures sanctions aux dirigeants syriens. Nous soutenons un transfert de pouvoir qui réponde au peuple syrien, et beaucoup de nos alliés nous ont rejoints dans cet effort. Mais, pour le bien de la Syrie et pour la paix et la sécurité dans le monde, nous devons tous parler d’une seule voix : il n’y a plus d’excuses pour ne pas agir. Il est temps que le Conseil de sécurité des Nations Unies sanctionne le régime syrien et appuie le peuple syrien.
Reste-t-il, par hasard, un pays qui soit à l’abri des menaces belliqueuses de cet illustre défenseur de la sécurité et de la paix internationales ? Qui donc a concédé de telles prérogatives aux États-Unis ?
Nous devons répondre aux appels au changement dans cette région. Au Yémen, des hommes des femmes et des enfants se réunissent tous les jours par milliers dans les rues et sur les places dans l’espoir que leur détermination et l’effusion de sang l’emporteront sur un système corrompu. Les Etats-Unis appuient ces aspirations. Nous devons œuvrer avec les voisins du Yémen et avec nos partenaires dans le monde pour chercher une voie qui conduise à une passation pacifique de pouvoir de la part du président Saleh et à l’organisation dans les meilleurs délais d’élections justes et libres.
Au Bahreïn, des mesures ont été prises pour démarrer la réforme et la responsabilité. Nous en sommes satisfaits, mais il en faut plus. Les États-Unis sont des proches amis du Bahreïn, et nous continuerons d’appeler le gouvernement et le principal bloc d’opposition – le Wifaq – à poursuivre un dialogue sérieux qui apporte les changements pacifiques que désire le peuple. Nous croyons que le patriotisme qui maintient les Bahreïnis ensemble doit être plus puissant que le sectarisme qui les déchirerait. Ce sera dur, mais c’est possible.
Obama se garde bien de dire qu’il s’y trouve une des plus grandes bases militaires étasuniennes de la région et que les transnationales yankees contrôlent et manipulent à leur guise les plus grandes réserves de pétrole et de gaz d’Arabie saoudite et des Émirats arabes.
Nous croyons que chaque nation doit suivre son propre chemin pour satisfaire aux aspirations des peuples. Les États-Unis ne sauraient espérer être d’accord avec les vues politiques de chaque personne ou de chaque individu. Mais nous défendrons toujours les droits universels que prône cette Assemblée. Ces droits dépendent d’élections libres et justes, d’une gouvernance transparente et responsable, du respect des droits des femmes et des minorités, d’une justice égale pour tous et équitable. Voilà ce que méritent nos peuples. Tels sont les facteurs d’une paix appelé à durer.
De plus, les États-Unis continueront d’appuyer les nations en transition vers la démocratie par plus de commerce et d’investissements, afin que la liberté soit accompagnée des chances. Nous renforcerons notre engagement avec les gouvernements, mais aussi avec la société civile – les étudiants, les hommes d’affaire, les partis politiques et la presse. Nous avons interdit aux violateurs des droits humains d’entrer dans notre pays. Et nous avons sanctionné ceux qui les bafouent à l’étranger. Et nous serons toujours la voix de ceux qui ont été bâillonnés.
Après ce long laïus, l’insigne Prix Nobel de la paix a abordé la question épineuse de son alliance avec Israël, un pays qui ne figure pas, comme chacun sait, parmi les détenteurs privilégiés d’un des systèmes les plus modernes d’armes atomiques et de vecteurs capables d’atteindre des cibles lointaines. Obama sait pertinemment combien cette politique est arbitraire et impopulaire.
Je sais maintenant, en particulier cette semaine, que, pour beaucoup dans cette salle, il est un point qui apparaît comme un test pour ces principes et un test pour la politique étrangère étasunienne : le conflit entre Israël et les Palestiniens.
Voilà un an, de cette même tribune, j’ai lancé un appel à une Palestine indépendante. Je croyais alors et je le crois encore, que le peuple palestinien mérite son État. Mais j’ai aussi affirmé qu’une paix authentique ne pouvait se faire qu’entre les Israéliens et les Palestiniens eux-mêmes. Un an après, malgré les efforts intenses consentis par les États-Unis et d’autres acteurs, les parties n’ont toujours pas comblé leurs différends. Devant cette impasse, j’ai avancé une nouvelle base de négociations en mai dernier. Cette base est claire. Chacun de vous la connaît. Les Israéliens doivent savoir que tout accord leur garantira la sécurité. Les Palestiniens méritent de savoir ce que sera la base territoriale de leur État.
Je sais que beaucoup sont frustrés par ce manque de progrès. Moi aussi, je vous l’assure. En fait, la question n’est pas le but que nous cherchons, mais comment l’atteindre. […] La paix demande qu’on travaille dur. La paix ne viendra pas à travers des déclarations et des résolutions des Nations Unies – si c’était si facile, elle aurait déjà été faite. Somme toute, ce sont les Israéliens et les Palestiniens qui doivent vivre côte à côte. Somme toute, ce sont les Israéliens et les Palestiniens, et pas nous, qui doivent tomber d’accord sur les points qui les divisent : les frontières et la sécurité, les réfugiés et Jérusalem.
Somme toute, la paix dépend d’un compromis entre des gens qui sont appelés à vivre ensemble bien longtemps après que nous ayons prononcé nos discours, bien après que nos scrutins aient été dépouillés.
Il s’est lancé ensuite dans une longue tirade pour expliquer l’inexplicable et justifier l’injustifiable :
[…] Il est incontestable que les Palestiniens ont vu cet espoir [un État souverain] retardé durant trop longtemps. C’est justement parce que nous croyons si fort aux aspirations du peuple palestinien que les États-Unis ont investi tant de temps et tant d’efforts dans la construction d’un État palestinien, et dans les négociations qui peuvent aboutir à un État palestinien.
Mais qu’on nous comprenne bien: l’engagement des États-Unis envers la sécurité d’Israël est inébranlable. Notre amitié avec Israël est profonde et durable. […]
[…]
Le peuple juif a forgé un État réussi sur sa patrie historique. Israël mérite d’être reconnu. Il mérite des relations normales avec ses voisins. Et les amis des Palestiniens ne leur rendent aucun service en ignorant cette vérité […]
[…] Chaque partie a des aspirations légitimes, et c’est bien cet aspect-là qui rend la paix si difficile. Et l’on ne pourra sortir de l’impasse que lorsque chaque partie se mettra dans la peau de l’autre, de façon que chaque partie voie le monde à travers les yeux de l’autre. Voilà ce que nous devons encourager. Voilà ce que nous devons promouvoir.
En attendant, les Palestiniens sont toujours bannis de leur patrie ; leurs logements sont détruits par de monstrueux engins mécaniques, et un mur odieux, bien plus élevé que celui de Berlin, les sépare les uns des autres. Obama aurait mieux fait de reconnaître que les Israéliens eux-mêmes sont désormais las de voir les ressources de leur pays gaspillées en dépenses militaires, ce qui les prive de la paix et de l’accès à des moyens de vie élémentaires. À l’instar des Palestiniens, ils souffrent les conséquences de ces politiques imposées par les États-Unis et par les secteurs les plus militaristes et les plus réactionnaires de l’État sioniste.
Tout en relevant ces défis de conflit et de révolution, nous devons reconnaître aussi et nous rappeler que […] la paix véritable dépend de la création des chances qui rendent la vie digne d’être vécue. Pour ce faire, nous devons faire face aux ennemis communs de l’humanité : les armes atomiques et la pauvreté, l’ignorance et les maladies. […]
On n’y entend goutte à ce galimatias du président étasunien devant l’Assemblée générale ?
N’empêche qu’il prône aussitôt après son inintelligible philosophie :
Pour éloigner le spectre de la destruction massive, nous devons œuvrer de concert pour poursuivre la paix et la sécurité dans un monde exempt d’armes nucléaires. Ces deux dernières années, nous nous sommes engagés sur cette voie. Depuis notre Sommet de Washington sur la sécurité nucléaire, près d’une cinquantaine de nations ont pris des mesures pour garantir leur matériau nucléaire contre les terroristes et les contrebandiers.
Peut-il exister pire terrorisme que la politique agressive et belliciste d’un pays dont l’arsenal d’armes atomiques peut détruire plusieurs fois la vie humaine sur cette planète ?
Mais Obama continue de nous faire des promesses :
Les États-Unis continueront de travailler à l’interdiction des essais d’armes nucléaires et de la production de la matière fissile nécessaire à leur production.
Et nous avons commencé à marcher dans la bonne direction. Et les États-Unis se sont engagés à remplir leurs obligations. Mais, tout en les remplissant, nous avons renforcé les traites et les institutions qui contribuent à stopper la prolifération de ces armes. […]
Le gouvernement iranien ne peut prouver que son programme est pacifique. […]
Quelle scie, de nouveau ! Mais cette fois-ci l’Iran n’est pas seul : il est en compagnie de la République démocratique et populaire de Corée.
La Corée du Nord doit prendre des mesures concrètes pour renoncer à ses armes et à son attitude belligérante contre le Sud. Il existe un avenir de plus grandes possibilités pour les peuples de ces nations si leurs gouvernements respectent leurs obligations internationales. Mais s’ils continuent de marcher à l’écart du droit international, ils devront faire l’objet de plus fortes mesures de pression et d’isolement. C’est ce que réclame notre attachement à la paix et à la sécurité.

À suivre demain.

Fidel Castro Ruz
Le 25 septembre 2011
19 h 36

jeudi 15 septembre 2011

El Club de Solidaridad con Cuba José Martí ratifica su apoyo a la excarcelación los Cinco

HAITI, 6 de mayo de 2011.- El joven líder haitiano Nicola Ronel, Presidente del Club de Solidaridad con Cuba José Martí, en una emisión especial en la estación radial Voi de l’île (Voz de la Isla), se unió a las miles de denuncias que, desde diversas geografías, rechazan el bochornoso veredicto que pone en la calle a un terrorista confeso, mientras Cinco hombres dignos permanecen injustamente condenados en cárceles norteamericanas.

Ronel dio lectura de la Declaración redactada y firmada por la organización que encabeza, rechazando este vergonzante fallo judicial y la Declaración emitida por el Ministerio de Relaciones Exteriores de Cuba al respecto. Estas fueron combinadas con acertados comentarios sobre los Cinco compatriotas cubanos y los actos criminales cometidos por Posada Carriles, en su visceral odio hacia la Revolución Cubana y sus líderes. De igual modo hizo llegar un fraternal saludo a los galenos cubanos, que a diario trabajan con abnegación y profesionalidad por mejorar la salud y la calidad de vida de la población de Haití.

El compromiso de Cuba por la vida crece, como se multiplica también el compromiso de las personas honestas y consecuentes por la verdad y la justicia.

Venezuela ratifica solicitud de la liberación de los Cinco Héroes cubanos

El pueblo y Gobierno venezolanos reiteran su solidaridad con la lucha por la liberación de los Cinco Héroes cubanos, apresados hace 13 años por el Gobierno de Estados Unidos.

El 12 de septiembre de 1998, Gerardo Hernández, Ramón Labañino, Antonio Guerrero, Fernando González y René González fueron secuestrados por el Gobierno estadounidense por defender y alertar a Cuba por los atentados que organizaciones terroristas preparaban en Miami contra la isla.

Esos ciudadanos fueron encarcelados por fuerzas de seguridad y 13 años después continúan encarcelados, en un proceso judicial caracterizado por las irregularidades.

“Más temprano que tarde esta lucha será coronada con la victoria de la liberación y la denuncia ante la comunidad internacional”, afirmó hoy el canciller Nicolás dijo Maduro, quien participa en el acto en solidaridad con los Cinco Héroes, que se realiza en el Teatro Principal, en el centro de Caracas

Recalcó que la lucha por la libertad de los Cinco debe ser “una gran causa moral de nuestra región, de toda América Latina”, pues “eran cinco hombres que formaban parte de un esfuerzo fenomenal y legítimo del pueblo cubano para defenderse de las mafias terroristas”.

Por su parte, el presidente de la Asamblea Nacional diputado Fernando Soto, afirmó que "sólo con un movimiento popular, con la opinión pública mundial y con un movimiento por la libertad en Estados Unidos lograremos la liberación plena de los héroes cubanos, porque lo que se ha hecho es un exabrupto jurídico como nunca en la historia".

Soto participó en una ofrenda floral realizada ante la estatua de El Libertador Simón Bolívar en la Plaza Bolívar de Caracas, en la que estuvieron Magali Llort, madre de Fernando González; la abogada de los familiares de los cubanos detenidos, Nuris Piñero; la esposa de René González, Olga Salanueva, y la coordinadora del Comité Internacional por los Cinco, Graciela Ramírez, así como el embajador cubano en Venezuela, Rogelio Polanco.

El Diputado manifestó que "estamos ayudando con una jornada de carácter mundial, no sólo en Venezuela y en Cuba, sino en América Latina y el mundo; es una movilización a escala mundial, para exigir la libertad plena y la repatriación de los cincos hacia Cuba".

Enfatizó que Venezuela continuará dándoles su apoyo.

Por su parte, el embajador Polanco señaló que "hoy estamos denunciando, una vez más, la injusticia, y por eso agradecemos al pueblo venezolano los esfuerzos de solidaridad con los Cincos, quienes son los acreedores de la orden Simón Bolívar".

"Mientras hoy se habla de la lucha antiterrorista y se recuerda un hecho atroz como los atentados a las Torres Gemelas hace 10 años, nosotros estamos rindiendo homenaje a los verdaderos luchadores. Si el pueblo norteamericano hubiese sabido la verdad sobre la actuación de los cinco compatriotas hoy en lugar de estar presos, hubieran sido condecorados por Estados Unidos", agregó.

Agencia Venezolana de Noticias (AVN) (Lunes 12/09/2011) GA

Himno nacional de haiti

KLEB JOSE MARTI HAITI
www.klebjosemartihaiti.blogspot.com
himno nacional de Haiti en frances :
El himno nacional se llama : la dessalinienne. El fue compuesto en 1904,ocasion del bicentenario de la independencia nacional bajo el gobierno del presidente Nord alexis por dos haitianos. Las palabras son de Justin Lherisson y la musica es de Nicolas geffrard.

Texto en frances :

I- Pour le pays, pour les ancêtres
Marchons unis, marchons unis
Dans nos rangs point de traîtres
Du sol soyons seuls maîtres
Marchons unis, marchons unis
Pour le pays, pour les ancêtres
Marchons, marchons, marchons unis
Pour le pays, pour les ancêtres

II - Pour les aïeux, pour la patrie
Béchons joyeux, béchons joyeux
Quand le champ fructifie
L'âme se fortifie
Béchons joyeux, béchons joyeux
Pour les aïeux, pour la Patrie
Béchons, béchons, béchons joyeux
Pour les aïeux, pour la Patrie

III - Pour le pays et pour nos pères
Formons des fils, formons des fils
Libres, forts et prospères
Toujours nous serons frères
Formons des fils, formons des fils
Pour le pays et pour nos pères
Formons, formons, formons des fils
Pour le pays et pour nos pères

IV - Pour les aïeux, pour la patrie
Ô Dieu des preux, ô Dieu des preux
Sous ta garde infinie
Prends nos droits, notre vie
Ô Dieu des preux, ô Dieu des preux
Pour les aïeux, pour la Patrie
Ô Dieu, ô Dieu, ô Dieu des preux
Pour les aïeux, pour la Patrie

V - Pour le drapeau, pour la Patrie
Mourir est beau, mourir est beau
Notre passé nous crie :
Ayez l'âme aguerrie
Mourir est beau, mourir est beau
Pour le drapeau, pour la Patrie
Mourir, mourir, mourir est beau
Pour le drapeau, pour la Patrie




Preparado por : Nicolas Ronel,presidente del Club jose marti cabo haitiano

dimanche 11 septembre 2011

Que le parece esta declaracion?

Declaración ante el Consejo de Seguridad Sobre Haiti
6 de abril de 2011

Excelentísimo Señor Presidente Santos de Colombia,
Excelentísimo Señor Presidente Préval, de Haití,
Excelentísimo Señor Presidente Clinton, Enviado Especial de las Naciones Unidas para Haití,
Distinguidos Ministros,
Excelencias,
Señoras y Señores,

Ante todo, deseo dar las gracias al Presidente de Colombia, Sr. Santos Calderón, por haber convocado este debate de alto nivel durante la Presidencia de su país del Consejo de Seguridad.

En momentos en que el mundo atraviesa numerosas crisis, es importante que reiteremos nuestro compromiso colectivo con Haití.

Agradezco sobre todo al Grupo de Amigos de Haití y a los países que aportan contingentes y fuerzas de policía su inquebrantable apoyo.

Deseo también expresar mi profundo agradecimiento a mi Representante Especial, Sr. Edmond Mulet, por su liderazgo y abnegación, así como al Enviado Especial de las Naciones Unidas, el Presidente Clinton, por sus contribuciones a la reconstrucción de Haití y su defensa inspiradora en interés del país.

Excelencias,

Nos reunimos en momentos en que los haitianos y sus asociados internacionales intentan consolidar los progresos alcanzados tras las elecciones presidenciales y legislativas celebradas el mes pasado.

Todos nos sentimos muy alentados porque la segunda ronda de votación fue pacífica.

Felicito al pueblo de Haití por ese importante paso hacia la consolidación de la democracia.

Ese logro se basa en los progresos que Haití ha alcanzado, con el apoyo de la Misión de Estabilización de las Naciones Unidas en Haití, en materia de seguridad, respeto de las libertades fundamentales y fin de los actos de violencia patrocinados por el Estado que se perpetraron con impunidad durante tanto tiempo.

Hoy la prensa haitiana goza de mayor libertad que en cualquier otro momento en la historia del país. Los tugurios urbanos ya no están controlados por bandas delictivas. La Policía Nacional se ha convertido en una institución capaz y en la que se confía.

Elogio al Presidente Préval y a su Gobierno por el papel que han desempeñado en esos logros. Como el Presidente Préval dejará la Presidencia el mes próximo, aprovecho esta oportunidad para expresarle mi más profundo agradecimiento por su liderazgo y la valiosa contribución que ha hecho a la reconstrucción de su país después de tantos retos difíciles, incluido el terremoto ocurrido el año pasado. Insto al próximo Gobierno de Haití a que aproveche ese legado de tolerancia política y respeto de los derechos humanos.

Excelencias, distinguidos miembros del Consejo,

La recuperación y la reconstrucción van cobrando impulso poco a poco. Se ha eliminado más del 20% del total de aproximadamente 10 millones de metros cúbicos de escombros.

El número de personas afectadas por el terremoto que vive en campamentos ha disminuido, de más de 1,5 millones en julio del año pasado a 680.000 hoy. Lamentablemente, parte de esa disminución no ha sido del todo voluntaria, y muchas de las personas que viven en campamentos corren el riesgo de ser desalojadas por la fuerza.

La epidemia de cólera parece haberse estabilizado. Ha disminuido el número de nuevos casos, y la tasa de mortalidad a nivel nacional se mantiene en el 1,8%. Sin embargo, sólo inversiones a gran escala en el sistema de agua y saneamiento de Haití lo protegerán de otro brote y, con la partida de algunos organismos humanitarios de los centros de tratamiento del cólera y campamentos se corre el riesgo de que la prestación de servicios sea escasa.

El llamamiento relacionado con el cólera recibió una financiación del 45%, pero el llamamiento general para Haití ha recibido tan sólo el 10% de la financiación solicitada. Se necesita con carácter urgente más apoyo financiero. La estrecha coordinación entre los organismos de las Naciones Unidas, la Comisión Provisional para la Recuperación de Haití y el nuevo Gobierno también será fundamental.

Excelencias, Damas y caballeros,

Si bien efectivamente se han alcanzado importantes progresos, Haití sigue enfrentando retos difíciles.

La economía del país se halla en una situación de total deterioro. Las instituciones públicas apenas pueden brindar servicios fundamentales. Millones de haitianos siguen dependiendo de la asistencia de organizaciones no gubernamentales para satisfacer sus necesidades más básicas. Muchas mujeres y niñas viven con el miedo de la violencia sexual.

Sin el estado de derecho, la paz y la prosperidad duraderas serán difíciles de alcanzar.

El sistema judicial de Haití casi no funciona. En sus cárceles hay un peligroso hacinamiento. Los registros de propiedad no son fiables o no existen. Los gastos públicos a menudo carecen de transparencia.

Por lo tanto, los ciudadanos han perdido la confianza en el Estado y los inversores siguen reacios a hacer negocios en Haití.

La reforma del estado de derecho debe ser una de las mayores prioridades para el nuevo Presidente de Haití.

Sr. Presidente, Excelencias, Damas y caballeros,

El pueblo de Haití espera que el nuevo Gobierno y el Parlamento cumplan. Como prueba de su compromiso con el cambio, el Parlamento entrante debe completar el proceso de enmienda de la Constitución antes de que el próximo Presidente asuma el poder.

La comunidad internacional debe también aprovechar esa oportunidad para comenzar de nuevo. La asistencia debe potenciar a los agentes e instituciones haitianos, no prolongar su dependencia.

Las Naciones Unidas seguirán respaldando al Gobierno de Haití y su pueblo en la noble y necesaria labor de crear un futuro más justo y próspero.

Muchas gracias, Señor Presidente.

IV rencontre internationale des amis de Cuba a mexico du 6 au 9 Octobre 2011

Du 6 au 9 du mois d'octobre,les amis de cuba vont se reunir a mexico dans le cadre de la 6e rencontre continentale, le KLEB JOSE MARTI du cap haitien vous invite tous amis de Cuba a nous rejoindre a mexico pour ce moment de fraternite inoubliable.

Quand l'animal approche sa mort,il devient plus sauvage et meme cruel

Quand l'animal approche sa mort,il devient plus sauvage et meme cruel
À : 1 Autres1 destinataireCc : destinatairesVous AutresAfficher les détails De :Jose Marti À :Carmen Maury Ce mail est affecté d'une étoile. Dimanche 11 Septembre 2011 15h08Corps du message



Cap haitien ce samedi 10 septembre 2011
il etait 7h du matin,sur les ondes de la Radio Voix de l'ile 94.5 dont Edrice Joseph est le PDG et Nicolas Ronel,le directeur du service Relations publiques et presentateur quand ces deux hommes du micro allaient presenter une emission speciale sur la revolution Cubaine face a la criminalite et l'injustice de l'empire americain. Pendant 90 minutes,ces habitues du micro allaient detailler pour le public qui allait interagir par telephone ce qu'est la revolution Cubaine; cette vision, ce projet de societe tres inspirateur pour l'amerique et les defis qui l'attendent dans un monde largement envahi par le capitalisme brutal et criminel. Au courant de l'emission Nicolas Ronel,president du KLEB JOSE MARTI du cap haitien allait mettre l'accent sur l'Emprisonnement injuste depuis 1998 de 5 Cubains antiterroristes qui defendaient dignement leur patrie contre toute tentative terroriste a l'encontre de l'Ile majeure. Il a aussi evoque la situation de chacun des 5 prisoniers politiques et leur nombre d'annee d'emprisonnement,ce qui allait surprendre les auditeurs car c'est nettement different dans le systeme judiciare haitien. a l'aide des explications claires de Nicolas ronel et edrice joseph,tous deux habitues a voyager aux Etats unis d'amerique,faisant comprendre le vrai visage de l'Empire,sous leur emotion,les auditeurs ont appele les peuples de l'amerique latine a se solidariser pour resister aux emprises mechantes voire diaboliques de l'Empire vampire americain. Pour les plus avises,,ils croient que l'empire va a son declin quand on considere ses dettes exterieures notamment al'egard de la chine dont les fils font injonctions a l'empire de vivre selon ses moyens mais non dans le reve. Pour d'autres ils pensent quand l'animal approche sa mort,il devient plus sauvage voire cruel. somme toute,on etait emerveille de voir le niveau d'interet des freres haitiens en faveur d'une Revolution en vue d'une nouvelle HAITI,trop longtemps pietinee sous les bottes des colons francais,americains et haitiens soumis sans retenue a la solde de l'international capitaliste demesure et efrene. le KLEB JOSE MART et les ORGANISATIONS PRO CUBA en HAITI Demandent: La liberation immediate et sans conditions des 5 Cubains,La levee du BLOCUS suicidaire impose par la bete prophetique sur Cuba et le freinage de l'ingerence dans les affaires des nations de l'Amerique latines. Pour y parvenir,la solidarite est plus que jamais une necessite.